Maudit roi maudit!!!!!

L'histoire en chansons
Ma légende des siècles!



Maudit roi maudit

      

Il a besoin d’argent de poche,
Le maudit roi Philippe le Bel,
Alors il commet un truc moche
Au lieu de taper sire Mutuel.
Pourtant c’est un garçon gentil,
Aimable avec le subalterne
Et qui suscite que sympathie
Autour de lui, tous se prosternent.

Maudit roi maudit
Signe la tragédie
Avec perfidie
Des templiers.
Maudit roi maudit
Diffame et médit,
Triste comédie,
Pauv’e chevalier !

En terre sainte le temple est né
Après la première des croisades,
Son turbin c’est de protéger
Les pèlerins en cavalcade.
Manteaux blancs et jolie croix rouge,
Un look forcément très tendance,
Les templiers bataillent, se bougent,
Sans la moindre des défaillances.

Maudit roi maudit
Signe la tragédie
Avec perfidie
Des templiers !
Maudit roi maudit
Diffame et médit,
Triste comédie,
Pauv’e chevalier !

Mais ils prennent un peu trop de place,
Quinze milles hommes c’est un peu beaucoup,
En plus ils sont tous plein aux as,
Ça fait forcément des jaloux.
Le très grand maître Jacques de Molay
N’a certes pas inventé l’eau tiède
Et son comportement déplaît
Au roi que le trésor obsède.

Maudit roi maudit
Signe la tragédie
Avec perfidie
Des templiers !
Maudit roi maudit
Diffame et médit,
Triste comédie,
Pauv’e chevalier !

Les templiers sont arrêtés;
Interrogés sous la torture
Ils avouent le plus grave péché,
La sodomie, ah les ordures.
On allume le grand barbecue
Pour rôtir ces vilains pervers,
Le grand maître n’a pas survécu,
Procès inique et flammes d’enfer.

Maudit roi maudit
Signe la tragédie
Avec perfidie
Des templiers !
Maudit roi maudit
Diffame et médit,
Triste comédie,
Pauv’e chevalier !

Mais avant de s’réduire en cendre
Jacquot lance sa malédiction,
Des comptes à Dieu vous allez rendre
Qu’il hurle tout en excitation.
Le pape meurt d’un rhume de boyaux
Et Philippe se tue à cheval,
Sa famille finit en lambeaux,
La malédiction est fatale.

Maudit roi maudit
Signe la tragédie
Avec perfidie
Des templiers !
Maudit roi maudit
Diffame et médit,
Triste comédie,
Pauv’e chevalier !