Vacances ?
Le temps de faire sa valise,
De porter le chien au voisin,
La voilà partie sous la bise,
Elle court pour pas rater son train.
A la gare trois beaux jeunes hommes,
La regardent avec insistance,
Mon corps n’est pas pour votre pomme,
Petits cons gardez vos distances.
Elle est comme ça Elie,
Faut pas trop la chercher,
Elle est comme ça Elie,
Faut pas trop la chercher !
Les jeunes mecs très imprudents,
Font juste semblant d’insister,
Mais déjà ils n’ont plus de dent
Et s’écroulent sur le pavé.
Le train happe notre héroïne
Qui mérite un peu de repos,
Elle s’endort sur son magazine
Sous le regard d’un vieux blaireau.
Elle est comme ça Elie,
Faut pas la réveiller,
Elle est comme ça Elie,
Faut pas la réveiller !
L’ancêtre tente une caresse,
Sur l’épaule de notre amie,
Elle lui colle son pied aux fesses,
Va donc voir ailleurs si j’y suis.
Enfin elle arrive à bon port,
Un taxi, direction la plage,
Le sable chaud, oh elle adore,
Elle plonge dans les vagues et nage.
Elle est comme ça Elie,
Toujours un peu pressée,
Elle est comme ça Elie,
Toujours un peu pressée.
Un aileron fort terrifiant
S’approche de notre chanteuse,
Gueule ouverte le requin blanc
Semble la trouver fort goûteuse.
D’un revers bien déterminé,
Elie assomme le poisson
L’offrira comme déjeuner
Aux baigneurs en admiration.
Elle est comme ça Elie,
Têtue mais généreuse,
Elle est comme ça Elie,
Têtue, mais généreuse.
Un beau brun en maillot fleuri,
Lui demande illico sa main,
Elle dit ok et lui sourit,
En l’entraînant sous quelques pins.
Elle épuise le don Juan
Qui souffle comme un vent du sud,
Puis elle le jette froidement,
D’une bourrade un peu trop rude.
Elle est comme ça Elie,
Faut pas trop s’accrocher,
Elle est comme ça Elie,
Allez, elle va chanter !!!
Jean-Pierre