Sur un plateau de télévision luxueux,
Arnaud preux politique a un mot malheureux
A l’encontre du fidèle et cher compagnon
De Ségolène Royale qui sanctionne l’affront.
ô vilain garnement, tu resteras un mois
Confiné dans ta chambre à l’abri des médias,
Mesure dépassée mérite bien l'exil,
Légère punition pour cet acte débile.
Arnaud, tête baissée, petit sourire en coin,
Pour son comportement de vilain collégien,
Mande milles pardons à Dame Ségolène
Qui inflexiblement lui confirme sa peine.
Le bouillant avocat, noyau dur du PS,
Survivra-t-il longtemps à cette punition
Et guidé par une trop pesante détresse,
Ne va-t-il pas glisser dans une opposition ?
Suspens insoutenable, la victoire vacille,
Sarkosistes pervers déjà hurlent de rire,
Moquant sans vergogne cette bande de billes
Qui au lieu de s’unir ne pensent qu’à punir.
Qu’allons nous devenir, nous fragiles prolos,
Admirateurs fervents de Dame Ségolène,
Si ô malédiction, Saint Nicolas Sarko
Remporte l’élection, galère élyséenne !
Jean-Pierre Georget