La révolution des œillets
Dans tous les quartiers de Lisbonne
Le fado crie révolution
Et les guitares portugaises sonnent
La mise à mort de l’oppression.
Dans un café du Portugal
On écoute le grand récital
D’une des plus belles voix de Fado
Qui chante la fin du dictateur !
Le refrain est repris en choeur
De l’Algarve jusqu’à Porto !
Elle chante la gloire des capitaines
Qui ont triomphé de la haine
Et chassé l’infâme Caetano !
Dans tous les quartiers de Lisbonne
Le fado crie révolution
Et les guitares portugaises sonnent
La mise à mort de l’oppression.
Vingt cinq avril un jour béni,
La fin de la longue tyrannie
De Salazar puis Caetano
Le peuple est déjà dans la rue !
Le combat ne peut être perdu
Merci Otelo, Ramalho !
La dictature est laminée
Et le despote s’est envolé
Pour s’exiler jusqu’à Rio !
Dans tous les quartiers de Lisbonne
Le fado crie révolution
Et les guitares portugaises sonnent
La mise à mort de l’oppression.
Les capitaines n’ont pas tué
Pour conquérir la liberté
Ils ont choisi les œillets rouges
Même si la police a tiré !
La non violence a triomphé
Merci à tout ce peuple qui bouge !
Les vieux généraux ont suivi,
Craignant peut-être pour leur vie,
Ils ont soutenu l’œillet rouge !
Dans tous les quartiers de Lisbonne
Le fado crie révolution
Et les guitares portugaises sonnent
La mise à mort de l’oppression.
Dans un café du Portugal
On écoute le grand récital
D’une des plus belles voix de Fado
Qui chante la fin du dictateur !
Le refrain est repris en chœur
De l’Algarve jusqu’à Porto !
Elle chante la gloire des capitaines
Qui ont triomphé de la haine
Et chassé l’infâme Caetano !
Dans tous les quartiers de Lisbonne
Le fado crie révolution
Et les guitares portugaises sonnent
La mise à mort de l’oppression.
Ju'âne Pedro
