C’est la fin des trente-cinq heures, Votez tous pour le labeur, A bas les ARTT Il va falloir travaillé Pour gagner plus de pognon Chantent Elysée, Matignon !
A l’enterr’ment des trente cinq heures, Y’a la grande foule et du beau monde, Les socialistes sont tous en pleurs Et les travailleurs se morfondent.
Les mains portent des couronnes de roses, Les démarches sont lentes et pesantes, Les éléphants sont bien moroses, Ségolène comme d’hab. est distante.
Martine l’amère des trente-cinq heures Se mouche bruyamment tête basse, Les adieux sont teintés d’aigreur, Saint-Nicolas est dégueulasse.
Les cheveux d’un blanc éclatant De Jospin, retraité actif, S’agitent doucement dans le vent, Comme il est triste l’escogriffe.
Et en tête du long cortège, François Hollande est accablé, Il hurlera au sacrilège, Dès ce soir et à la télé.
Dans la cathédrale on s’installe, Les trente-cinq heures sont encensées, Il est de gauche le cardinal, Tiens Kouchner se met à tousser.
Derrière l’autel et bien caché, François Fillon et Nicolas Ne peuvent s’empêcher de pouffer, On les a eus, crénom de d’la !
C’est la fin des trente-cinq heures, Votez tous pour le labeur, A bas les ARTT, Il va falloir travailler Pour gagner plus de pognon Chantent Elysée, Matignon !