Qui va gagner le droit
De battre Nicolas ?
Pas moi, en tout cas
Oh pas moi, pas moi !
Qui va gagner le droit
De battre El Sarko ?
Oh pas moi, pas moi,
Se lamente Borloo.
Bayrou valse avec le Manu,
Ce qui énerve l’ami Arnaud,
Une danse un rien saugrenue,
A rendre l’électeur parano.
Hollande est sur son blanc nuage,
Il se la joue père la victoire
Et la pauvre Martine enrage,
Tout en beaux discours péremptoires.
Ségolène ne désarme pas,
Elle y croit toujours la gamine,
C’est elle qui battra Nicolas,
Les autres feront grise mine.
Qui va gagner le droit
De battre Nicolas ?
Pas moi, en tout cas
Oh pas moi, pas moi !
Qui va gagner le droit
De battre El Sarko ?
Oh pas moi, pas moi,
Se lamente Borloo.
L’ami Fillon rêve de primaires,
Le bleuet devient inconstant,
Il aim’rait tant être aux affaires,
Au minimum encore cinq ans.
Mais le cheval sur qui il mise,
N’est plus coté, c’est désolant,
Il a le moral qui s’défrise,
Il craint de déposer l’bilan.
Et si la France est en faillite,
Trouvera-t-elle un repreneur,
Nicolas et ses acolytes
Ne font plus rêver l’électeur.
Qui va gagner le droit
De battre Nicolas ?
Pas moi, en tout cas
Oh pas moi, pas moi !
Qui va gagner le droit
De battre El Sarko ?
Oh pas moi, pas moi,
Se lamente Borloo.
Le pognon gouverne le monde
Mais le monde n’a plus de pognon
Et partout les indignés grondent
En déclamant « Révolution ».
Mais bon ce qui compte avant tout,
C’est de remporter l’élection,
Bien flatter l’électeur surtout,
A grand renfort d’incantations.
On va gagner, vive la crise,
Bleuets et roses, quel beau bouquet,
Si les médias démoralisent,
Les politiques sont aux taquets !
Qui va gagner le droit
De battre Nicolas ?
Pas moi, en tout cas
Oh pas moi, pas moi !
Qui va gagner le droit
De battre El Sarko ?
Oh pas moi, pas moi,
Se lamente Borloo.
Ju’âne Pedro