Tra la la la la

Tra la la la la

 

Au pied de senteurs de lilas,

Il attend le joli minois

De sa sirène des rivières

En sirotant une petite bière.

Ce premier rendez vous le stresse,

Elle est splendide comme une déesse,

Mais qui sait si un galopin,

A mis sur sa belle le grappin.

 

C’est pas toi qu’écris comme ça,

Tra la la la la ,

C’est pas toi qu’écris comme ça ,

Na !

 

Il surveille d’un œil la rive,

Il avale inquiet sa salive,

Son cœur s’agite dans sa boîte,

Il tremble et ses mains sont toutes moites.

Puis il jette rageur sa canette

En maudissant toute la planète,

Et surtout les méchantes sirènes,

Qu’elles soient de rivière ou urbaines.

 

C’est pas toi qu’écris comme ça,

Tra la la la la ,

C’est pas toi qu’écris comme ça ,

Na !

 

Soudain un remous dans les flots,

Il en éclate presqu’en sanglot,

La femme poisson s’offre à ses yeux

Avec un large sourire radieux.

Vite fait il prend sa canne à pêche

Et n’ayant pas la moindre esche,

Il accroche un bout de son cœur,

Pour attrapper ce p’tit bonheur.

 

C’est pas toi qu’écris comme ça,

Tra la la la la ,

C’est pas toi qu’écris comme ça ,

Na !

 

La sirène mort à l’hameçon,

Avec gourmandise et passion,

Et doucement sans se défendre,

Par le pêcheur, elle se fait prendre.

Au pied de senteur de lilas,

Qu’ils se sont aimés ces deux là !

En oubliant leur différence,

Qui pour eux n’a pas d’importance.

 

C’est pas toi qu’écris comme ça,

Tra la la la la ,

Tu m’dis ? : « Ca vaut mieux crois moi,

Na ! »

 

                   

 

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