La bourse

                                                                                                  La bourse

Il a vendu sa grande maison,
Pour faire de la spéculation,
C’est devenu une passion
Et il en perd même la raison.

Sur crête du cac quarante,
La bourse joue au yoyo,
Sacrée diarrhée stressante,
Il se tient les boyaux.
Mes actions faut les vendre,
Panique le pauvre homme,
Très très vite, sans attendre,
C’est bien fait pour sa pomme.

Il a vendu sa grande maison
Pour faire de la spéculation,
C’est devenu une passion
Et il en  perd même la raison.

L’indice de la pintade,
Trop fortement coté,
Oh ça le rend malade,
A lourdement chuté.
Que dire du poivre du sel
Qui n’ relèvent pas l’niveau,
Il paie forte gabelle,
La tune au caniveau.

Il a vendu sa grande maison
Pour faire de la spéculation,
C’est devenu une passion
Et il en  perd même la raison.

Il reste un peu d’amour,
Mais l’action est trop chère,
Il raquera toujours,
Sur fond de surenchère.
Il maudit son banquier
En crachant sur la bourse
Qui l’a déshabillé,
A poil sous la grande ourse.

Il a vendu sa grande maison
Pour faire de la spéculation,
C’est devenu une passion
Et il en  perd même la raison.

Il s’accroche à l’espoir
Qui décote au plus bas,
On l’a pris pour une poire,
Il renonce au combat.
Il n’a plus de pognon,
Pas le moindre lingot
Et triste, boudeur, grognon,
Il retourne au boulot.

Il a vendu sa grande maison,
Pour faire de la spéculation,
Et maintenant, quelle déception,
Il roupille le pauvre, sous les ponts.

 Hihan !!!!!

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