Où est passé l’patron ?
Not'e patron volatilisé,
ça nous a tous traumatisé,
Dans l'atelier, c'est la déprime
Et c'est le coeur bien lourd qu'on trime,
Not'e patron volatilisé,
ça nous à tous traumatisé,
Allez bon sang rendez le nous,
on vous le demande à genoux !!!!
Où est passé l’patron
Se demande dans l’usine
Les ouvriers inquiets ?
Où est passé l’patron,
Ah ça les turlupine,
Ils sont tous aux aguets !
C’était pourtant un bon patron,
Gentil comme un morceau de brie,
Faisait même pas peur aux poltrons
Et il avait beaucoup d’esprit.
Quand il flânait dans les allées,
On l’applaudissait au passage,
En promettant juré craché
D’être des ouvriers bien sages.
Il était grand, il était beau,
Il sentait si bon le vin chaud,
On lui offrait avec bonheur
Des heures toujours encore de heures.
Bien sur quand ils nous licenciaient,
Evidemment avec regret,
C’était d’un mot tout en tendresse
Avec une petite main aux fesses.
Un matin triste il disparut,
Plus de nouvelle depuis mon Dieu,
Malédiction, ah qu’il l’eut cru,
Nous ne retrouverons pas mieux.
Et c’est la larme sur le cil,
Que nous accomplissons nos tâches,
Depuis les souvenirs défilent,
Inlassablement, sans relâche.
Cela me remplit fort de peine
Car l’époque est très inhumaine
Pour les patrons dans nos usines,
J’en ai l’âme en pleure et chagrine.
Mobilisons nous camarades,
Sans lui, bonjour la débandade,
Allez bon sang rendez le nous,
On vous le demande à genoux !!!!
Not'e patron volatilisé,
ça nous a tous traumatisé,
Dans l'atelier, c'est la déprime
Et c'est le coeur bien lourd qu'on trime,
Not'e patron volatilisé,
ça nous à tous traumatisé,
Allez bon sang rendez le nous,
On vous le demande à genoux !!!!
Où est passé l’patron
Se demande dans l’usine
Les ouvriers inquiets ?
Où est passé l’patron,
Ah ça les turlupine,
Ils sont tous aux aguets !
Hihan !
Jean-Pierre